Nous aprenons sur le site officiel de l'organe communautaire le "CRIF" (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) qu'Ivan Rioufol, rédacteur en chef du Figaro et grand pourfendeur
du communautarisme (surtout des Noirs et des musulmans), participera au salon du livre du Bnaï Brith organisé au sein même de la mairie du 16ème arrondissement :
Intervenants : Claude Goasguen, député - maire de Paris XVIth ;
Ivan Rioufol, chroniqueur"
http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=22147&returnto=search/search&artyd=99
Mais le Bnaï Brith, qu'est ce que c'est ? Wikipédia nous apprend que :
"L'Ordre indépendant du B'nai B'rith (בני ברית) (
de l'hébreu : « Les fils de l'Alliance ») e
st la plus vieille
organisation juive toujours en activité dans le monde. Calquée sur les organisations maçonniques, elle a été fondée à New York,
le 13 octobre 1843, par douze personnes, dont Henry Jones et deux frères, juifs émigrés d'Allemagne, qui avaient appartenu à la Société
des Frères"
Les buts de l'organisation sont sans ambigüité à vocation communautaires :
"L'organisation, qui a affirmé très tôt l'unité du peuple juif, est engagée dans une grande variété de services communautaires et d'activités de soutien, incluant la promotion des droits pour les
communautés juives, l'assistance aux hôpitaux et aux victimes de catastrophes naturelles, la remise de bourses d'études aux étudiants juifs"
Et le comble, pratique un certain exclusivisme communautaire :
"
L'organisation est exclusivement réservée aux israélites et comprend plus de 500 000 frères et sœurs dans une cinquantaine de
pays
[1]." D'autre part, "en plus de ses activités caritatives, le B'nai B'rith soutient la
politique et la
pérennité de l'État d'Israël et le mouvement sioniste". Il est à noter aussi que "le Bnai Brith est membre du
Conseil représentatif des institutions juives de France. Le B'nai B'rith France participe activement aux principaux événements qui concernent la vie juive en France. L'ancien président de la
LICRA (1968-1993) Jean Pierre-Bloch en a été le président de 1974 à 1981".
Alors on récapitule : une organisation communautaire et fondée aussi sur des critères religieux organise un salon du livre dans un lieu public, et pas n'importe lequel, une mairie... Et un
prétendu "anticommunautariste" convaincu y participe... Vous en tirerez les conclusions que vous voulez.
Pour ma part, j'ai compris depuis longtemps que l'anticommunautarisme était souvent à deux vitesses. Impitoyable et obsessionnel contre les uns (les Noirs et les musulmans), et très léger voire
accomodant envers un autre.