Ce blog évoquera les questions liées à la propagande anti-musulmane qui a cours en Occident, mes avis sur l'actualités, décryptages, informations...
En ce moment, lorsque l’on regarde les « news » sur google en lien avec l’Iran, on est submergé d’article sur l’interdiction de la poupée « Barbie » dans le pays. Avec des articles caricaturaux intitulés « Les mollahs en guerre contre Barbie », « L’Iran chasse Barbie ». On comprend bien l’objectif : montrer que les iraniens sont des fanatiques, et qui plus est ridicules car ils s’attaquent à une vulgaire petite poupée. Les commentaires sous les articles du Figaro, de Libération sous du même acabit : tout le monde s’insurge, moque les iraniens,les traite de « barbares misogynes ».
Ces gens sont d’une ignorance crasse. L’Iran a au contraire une attitude des plus rationnelles, et d’une saine radicalité indispensable. Car il faut bien voir que « Barbie », c’est bien plus qu’une « poupée pour petites filles ». Au-delà du jouet, dont effectivement on se moque en réalité, c’est le symbole que véhicule cet objet qui est, à notre sens, à combattre de toute urgence.
Le jouet manifeste d’abord le dogme de la « libération des mœurs ». Les constructeurs de cet objet, loin de n’avoir eu en vue que le bonheur de nos petites gamines, avaient une idéologie bien rôdée. Ce sont des libertaires, des doctrinaires de la décadence. Pour eux, le monde se portera mieux lorsque tous les freins à la morale seront abattus. C’est bien pour cela qu’à travers l’objet, il s’agit d’inculquer aux enfants dès le plus jeune âge qu’il est classe, et « cool », d’être dénudée, matérialiste, et « libérée » : pour preuve la panoplie des Barbie et Ken avec leurs villas, leurs yacht, leurs « tenues » ridicules. Cette doctrine, qui a fait des ravages en Occident, on veut l’importer en Orient. Et cela passe par bien d’autres canaux que l’industrie du jouet : « Barbie », c’est l’une des branches de l’armada médiatique (MTV), cinématographique (Hollywood), musicale (les obscènes Lady Gaga, Britney et compagnie) au service de cette doctrine de dégénérescence des mœurs. Ajoutons à cela le fétichisme absurde lié à cet objet inutile, cette idolâtrie poussée par le marketing abrutissant de masse. De la même manière que l’Iran combat les infiltrations de l’industrie du cinéma, il se doit de lutter contre l’industrie du jouet US qui sert rigoureusement les mêmes intérêts, en tentant de bourrer le crâne des plus petits.
En outre, « Barbie » c’est aussi, et ceci est lié au point précédent, la promotion de l’Empire US, fait de marketing absurde au service du règne de l’argent. C’est aussi l’un des outils de la propagande pro-américaine : l’Etat de la « liberté », « the American way of life ». On en veut pour preuve la haine avec laquelle les médias ont traité cette information : « ça prouve que l’Iran est contre les valeurs de l’Occident ». S’il s’agissait seulement d’une hystérie débile des « mollahs », nul doute qu’on n’en parlerait pas autant. Il semble que l’Iran a, une fois de plus, visé très juste, et a décelé les ficelles de la manipulation Yankee.
Loin donc de témoigner d’une folie ou d’une absurdité, l’action iranienne est la plus conséquente, réfléchie. On répète que le problème n’est pas un « jouet » pour gamine, les iraniens se fichant pas mal de l’objet en lui-même. Mais les fanatiques et les manipulateurs qu’il y a derrière, et l’idéologie qu’elle sous-tend. Encore une fois, l’Iran nous prouve que sa stratégie est, dans une optique d’opposition à l’Empire capitaliste du dollar, plus que jamais efficiente.